Cet article est le deuxième d'une trilogie dont la première partie explique les avantages et la nécessité d'utiliser BitTorrent, la dernière suivra d'ici quelques temps.

Pour réussir à télécharger via BitTorrent malgré le filtrage éventuel de votre FAI (par exemple Free en zone non dégroupée), je propose ici une solution parmi d'autres.

Pour respecter mes exigences éthiques, j'ai sélectionné un logiciel libre : Azureus. Bien que distribué sous licence GPL, il n'est considéré comme véritablement libre que depuis peu, car ce n'est plus un problème aujourd'hui qu'il soit écrit en JAVA.

Je ne vais pas détailler ici comment l'installer, tout dépend de votre système d'exploitation (et ça ne m'intéresse pas pour là où je veux en venir). Je vais détailler les options à choisir pour qu'Azureus réussisse à contourner le filtrage de certains FAI :

  • dans le répertoire «Connexion», décocher «Réseau IP public (pas anonyme)» ;
  • dans le sous-répertoire «Cryptage», cocher «Exiger un flux crypté», puis «Use the 'cryptoport' tracker to prevent plain incoming connection attempts. [...]», et laisser décochés les options de repli.

Le deuxième point assure que tous les échanges de données se feront de manière chiffrée, afin que, par exemple, les routeurs cisco de Free ne réalise par que vous êtes en train d'utiliser BitTorrent. Le premier point est plus surprenant, mais il est à constater que le débit tombe à zéro au bout de quelques minutes si on ne cache pas son adresse IP réelle auprès des autres clients, à croire que certains font les mouchards auprès de Free !

En résumé pour ces deux premiers articles, BitTorrent est plus efficace d'une part, bien plus pratique voire indispensable pour télécharger certains contenus (comme sur jamendo qui ne reconnaît que BitTorrent et Emule), et même si notre FAI veut nous en empêcher, on peut réussir à l'utiliser. Mais les moyens mis en place pour contourner ce filtrage méritent qu'on s'interroge quant à leurs conséquences et leurs implications, ce que je ferais dans le dernier article.