J'avais précédemment parlé de debtags, dont les bénéfices sont maintenant exploitables de manière graphique via Adept.
Pour ceux qui ne comprennent rien à ce que je raconte, un exemple concret : vous utilisez Debian ou Kubuntu, deux distributions Linux d'excellente facture, et vous reçevez des amis avec leur jeune enfant. Vous cherchez de quoi l'occuper sur l'ordinateur, vous lancez donc Adept, qui vous affiche toutes les applications (appelées paquets) disponibles et installables d'un simple clic.
Mais difficile de trouver votre bonheur parmi 30 000 paquets, vous commencez donc par demander à ne voir que les jeux. Mais vos amis ne veulent pas de ces jeux abrutissants, vous précisez donc ensuite qu'il faut de plus qu'ils soit éducatifs. Puis, pour ne pas effrayer le petit, vous demandez l'exclusion de ceux fonctionnant en ligne de commande. Enfin, parmi les applications affichées, vous pouvez rapidement sélectionner et installer, à l'aide de la description associée à chacun, un paquet adapté.
Cet exemple n'est pas théorique, je viens de le faire à l'instant (voir la capture d'écran en annexe de ce billet). Je peux de même demander à ne voir s'afficher que les jeux en 3D, ou encore les applications de navigation sachant exploiter les flux RSS (autrement dit un agrégateur), etc…
L'usage en est tellement simple et efficace que debtags devient brusquement un concurrent redoutable au site freshmeat pour rechercher et découvrir de nouvelles applications correspondant à de nouveaux besoins. Mais debtags ne propose que les applications intégrées à Debian/Ubuntu, et si sa facilité de mise en œuvre amène les utilisateurs à le préférer, alors les applications non disponibles sous Debian vont perdre en visibilité, d'où peut-être une plus grande motivation à l'avenir pour les développeurs afin de porter leur application sous Debian.