Un amer dans le cybermonde

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samedi, mars 15 2008

Éco-B.A.#11 Pratiquer la course à pied dans sa zone d'habitation

Parmi ceux qui pratiquent le footing ou la véritable course à pied, beaucoup commencent par prendre... leur voiture, afin de rejoindre un coin qui leur semble plus propice à leur activité physique. La plupart du temps, il est pourtant possible de choisir comme points de départ et d'arrivée son lieu d'habitation, ce qui présente certains avantages :

  • on évite une pollution inutile;
  • on évite des kilomètres à sa voiture;
  • aller courir prend moins de temps;
  • on peut compter sur l'éclairage pour courir au soir en rentrant du travail;
  • on peut adopter un circuit «en étoile» par rapport à son lieu d'habitation, ce qui permet de rejoindre celui-ci rapidement si nécessaire, ou de rallonger facilement son parcours si on se sent en forme.

Un premier problème qui peut se poser est celui des feux de signalisation. Ce problème se pose surtout en ville, mais en contrepartie il est largement possible de faire le tour des blocs et quartiers, de zigzager pour minimiser le nombre de feux. Il est également possible, au lieu d'attendre que le feu passe au vert, de prendre la rue perpendiculaire, de traverser dès que possible, puis de refaire ce bout de route dans l'autre sens avant de continuer comme si de rien n'était.

Un deuxième problème est l'esthétique de l'environnement qui nous entoure pendant qu'on court. Tout dépend évidemment de l'endroit où on habite, mais courir en ville n'est pas forcément une horreur pour les yeux, et il est toujours possible de passer par les parcs et zones vertes. De plus, en contre-partie, il est possible de se construire des circuits qui ne font jamais emprunter deux fois la même rue (mais éventuellement deux fois le même carrefour), évitant ainsi la monotonie.

Le troisième problème est l'évaluation de ses performances, car il n'est pas évident de déterminer la distance parcourue. Déjà, en matière de performance, il vaut mieux avoir un compteur cardiaque et se baser sur son rythme cardiaque pour se pousser à ses limites sans trop tirer sur la corde. Ensuite, si vraiment on tient à calculer sa vitesse, il suffit de mettre la main sur la carte détaillée de sa ville avec l'échelle pour le faire, alors que cela est malheureusement bien difficile à obtenir pour les chemins en forêts.

À la semaine prochaîne pour une nouvelle Éco-B.A. En attendant, vous pouvez retrouver l'ensemble des Éco-B.A..

mercredi, janvier 24 2007

l'écologie va-t-elle réussir à s'inviter aux élections présidentielles ?

Alors que Nicolas Hulot renonce à se présenter aux élections présidentielles françaises de 2007, force est de constater que l'écologie n'est même pas un thème mineur de la campagne électorale (en même temps, il faudrait déjà qu'il y ait une vraie campagne avec des vrais programmes dont on puisse débattre…).

À l'opposé, le pacte écologique proposé par ce dernier a déjà recueilli plus de 530 000 signatures (dont la mienne), et puisque ça ne suffit pas d'autres actions cherchent à se mettre en place, comme cette spectaculaire proposition de tous éteindre nos lumières les 5 minutes juste avant 20h le jeudi 1er février (personnellement, c'est plutôt le compteur que je vais couper).

Car il en faudra beaucoup pour faire parler d'écologie à des gens qui pour la plupart continuent à fonder toute leur politique sur une croissance sans fin dans un monde aux ressources limitées.

jeudi, novembre 2 2006

«L'Humanité disparaîtra, bon débarras !», d'Yves Paccalet

Je viens de terminer la lecture du dernier livre d'Yves Paccalet, L'Humanité disparaîtra, bon débarras !.

Il n'y a pas longtemps, en écoutant le questions sciences n° 7, il était rappelé au détour d'une explication qu'un jour ou l'autre l'humanité allait disparaître, comme tout ce qui a existé et va exister dans l'univers, et ça faisait plutôt du bien d'entendre cette idée tabou.

Yves Paccalet va beaucoup plus loin, il nous explique clairement que cette inévitable disparition est pour demain, et que ça sera bien fait. Même si ce n'est pas du tout son sujet central, je n'ai pu m'empêcher de penser à la décroissance, de Nicholas Georgescu-Roegen, ça fait du bien de savoir qu'il y a des gens sur Terre qui pense comme moi, ça ne nous sauvera pas mais si au moins ça pouvait me permettre de pouvoir le dire, d'arrêter l'hypocrisie en société, parce que les gens n'aiment la compagnie des cassandres.