Un amer dans le cybermonde

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mardi, janvier 22 2008

Les verts défendent l'échange de fichiers au parlement européen

C'est je pense une des grands forces des Verts français par rapport au PCF : avec leurs homologues européens ils forment un véritable parti des Verts européens et peuvent ainsi réellement défendre leur point de vue à ce plus haut niveau institutionnel (et finalement avec un certains succès dans la mesure où leur positionnement politique particulier fait qu'ils peuvent souvent compter sur le PSE et les libéraux). Et là, surprise, ils n'ont plus peur de s'attaquer au féodalisme numérique : Les verts défendent l'échange de fichiers au parlement européen

mardi, mars 27 2007

Contourner les filtres anti-BitTorrent de votre FAI (la prohibition des échanges d'informations 2/3)

Cet article est le deuxième d'une trilogie dont la première partie explique les avantages et la nécessité d'utiliser BitTorrent, la dernière suivra d'ici quelques temps.

Pour réussir à télécharger via BitTorrent malgré le filtrage éventuel de votre FAI (par exemple Free en zone non dégroupée), je propose ici une solution parmi d'autres.

Pour respecter mes exigences éthiques, j'ai sélectionné un logiciel libre : Azureus. Bien que distribué sous licence GPL, il n'est considéré comme véritablement libre que depuis peu, car ce n'est plus un problème aujourd'hui qu'il soit écrit en JAVA.

Je ne vais pas détailler ici comment l'installer, tout dépend de votre système d'exploitation (et ça ne m'intéresse pas pour là où je veux en venir). Je vais détailler les options à choisir pour qu'Azureus réussisse à contourner le filtrage de certains FAI :

  • dans le répertoire «Connexion», décocher «Réseau IP public (pas anonyme)» ;
  • dans le sous-répertoire «Cryptage», cocher «Exiger un flux crypté», puis «Use the 'cryptoport' tracker to prevent plain incoming connection attempts. [...]», et laisser décochés les options de repli.

Le deuxième point assure que tous les échanges de données se feront de manière chiffrée, afin que, par exemple, les routeurs cisco de Free ne réalise par que vous êtes en train d'utiliser BitTorrent. Le premier point est plus surprenant, mais il est à constater que le débit tombe à zéro au bout de quelques minutes si on ne cache pas son adresse IP réelle auprès des autres clients, à croire que certains font les mouchards auprès de Free !

En résumé pour ces deux premiers articles, BitTorrent est plus efficace d'une part, bien plus pratique voire indispensable pour télécharger certains contenus (comme sur jamendo qui ne reconnaît que BitTorrent et Emule), et même si notre FAI veut nous en empêcher, on peut réussir à l'utiliser. Mais les moyens mis en place pour contourner ce filtrage méritent qu'on s'interroge quant à leurs conséquences et leurs implications, ce que je ferais dans le dernier article.

mardi, mars 20 2007

BitTorrent vs. FTP (la prohibition des échanges d'informations 1/3)

Cet article est le premier d'une trilogie, les deux autres suivront d'ici quelques temps.

À l'origine était le FTP. Le principe est simple : un serveur a le contenu, les clients le lui demandent. Mais plus il y a de monde pour télécharger sur un serveur, et moins le serveur peut s'occuper de chacun. Résultat : soit le serveur limite le nombre de personnes pouvant être connectées, soit les débits de téléchargement deviennent ridicules.

Puis est arrivé BitTorrent. Pour expliquer le principe, prenons une analogie. Imaginons que j'ai un livre dont je peux photocopier à loisir les pages. Deux personnes veulent une photocopie du livre, plutôt que de photocopier deux fois le livre, une fois pour chacun, je ne le photocopie qu'une fois et je donne la moitié à chacun : s'ils veulent la moitié qu'ils leur manquent, il faut qu'ils photocopient leur propre moitié et qu'ils fassent un échange. Voilà le principe de BitTorrent en remplaçant livre par fichier(s), et pages par morceaux de fichier. S'il y a peu de monde qui télécharge, le tracker (celui qui possède le livre initialement) peut s'occuper de tout le monde, s'il y a beaucoup de monde, ceux-ci s'échangent des morceaux pour ne pas avoir à le demander au tracker et ne pas le surcharger. Résultat : quelquesoit le nombre de demandeurs, le téléchargement peut avancer à vive allure.

Les inconvénients du FTP peuvent être dépassés si le téléchargement est financé (publicité ou payant), ainsi plus il y aura de monde, et plus il y aura d'argent pour acheter des serveurs plus puissants et une bande passante plus grande. Mais si la mise à disposition se fait gratuitement ? Les exemples (légaux) sont légions : la podiffusion (voir ce précédent billet), les distributions linux comme kubuntu, etc...

Si un contenu distribué via FTP sans financement est populaire, il n'y a que deux issues possibles :

  • soit cela coûtera très cher au diffuseur pour pouvoir satisfaire la demande ;
  • soit réussir à télécharger le contenu sera difficile (voire impossible) et très long.

La première option est inacceptable pour un podcast amateur par exemple, d'où l'idée de se tourner vers BitTorrent pour satisfaire le diffuseur et les demandeurs. Pour rester accessible à tous, un accès FTP reste en général ouvert en parallèle, mais ce n'est pas toujours le cas (par exemple jamendo), et le téléchargement se fait bien moins vite que par BitTorrent (cela peut être volontaire pour nous obliger à passer par BitTorrent si on ne le faisait pas que par paresse, soit il y a trop de monde qui ne passe pas encore par BitTorrent).

Or, justement, je suis chez Free en zone dégroupée, là où l'usage du P2P est, suivant les moments, au mieux bridé et au pire bloqué (voir mes précédents déboires ici et ). Et actuellement BitTorrent est à nouveau complètement bloqué. J'ai donc du passer par FTP pour télécharger la dernière béta de kubuntu, et cela m'aura pris 2 jours pleins pour 600 Mo ! Il est possible de contourner les filtres de Free, mais ceci sera le sujet du deuxième article.