Un amer dans le cybermonde

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

lundi, août 6 2012

Choisir une lampe à DEL

Conclusion d'un échange consécutif à sa récente lecture de mon quelque peu daté billet sur les lampes à LED, j'ai l'honneur d'accueillir et de vous présenter ce billet de Siltaar à lire et relire en vue de vos futurs achats, qu'il en soit encore remercié :)

Pour bien choisir une « ampoule » à DEL, il faut comparer plusieurs paramètres :

Durée de vie

Pour reprendre ces éléments dans l'ordre inverse, la durée de vie est exprimée en dizaine de milliers d'heures. Typiquement 30 000h, soit 10 ans à raison de 8h d'éclairage par jour, ce qu'on n'atteint ni en été, ni en hiver… Il serait même plus raisonnable de tabler sur du 20 ans à raison de 4h par jour, sachant qu'on prend des vacances parfois. Après, les modèles 220V tournent plutôt autour de 10 ou 15 000h, ce qui reste incomparable avec les ampoules incandescentes (50x plus longtemps ai-je lu quelque part) et meilleur que les fluocompactes.

Capacités

Ensuite, certaines DEL sont livrées avec une télécommande pour les faire changer de couleur. C'est gadget mais c'est fun. Certaines DEL sont montées de telle sorte qu'elles supportent d'êtres pilotées en tension comme les ampoules halogènes, c'est plus cher, et je n'ai pas de tels supports.

Format

Pour le format, il existe de nombreux culots, avec parfois seulement quelques millimètres d'écart, j'ai fait d'horribles bricolages pour que ça marche des fois. Le plus classique, c'est le gros pas de vis 220V : E27. À bord de mon bateau, j'ai des navettes 38 ou 42mm, des G4 verticales ou horizontales, des MR16/GU5.3, et tout en 12v.

Angle de diffusion

Pour l'angle de diffusion du faisceau lumineux, si les ampoules incandescentes éclairaient naturellement à 360° les DEL sont quasiment unidirectionnelles (comme des lasers). Pour les faire éclairer partout, on en colle généralement plein sur un bâtonnet, qui ressemble alors à un épi de maïs. Les angles indiqués sur les sites de vente varient donc de 30° à 120° quand il s'agit d'un dispositif simple. 120° c'est presque une moitié (180°) et c'est généralement ce qu'on demande à un spot. 30° c'est une poursuite de théâtre, ça éclaire un ballon de foot comme dirait mon père. En résumé, on préfère généralement les grands angles de diffusion.

Température de couleur

Pour la température de couleur, le soleil en pleine mer, dans le désert sub-saharien ou au sommet des montagnes, éclaire à 7000°K, à fond ! Les ampoules incandescentes éclairent elles plutôt à 2500°K ou 3000. Les DEL peuvent avoir la température de couleur qu'on souhaite, or 7000°K c'est finalement un poil trop. Ça éclaire comme les nouveaux phares bleutés, qui éblouissent. C'est triste comme les néons d'un hôpital. Qui l'aurait cru, la lumière du soleil dans le désert est quasiment bleue ! Du coup, on vend au moins trois teintes de DEL différentes : blanc chaud, lumière du jour ou ivoire et blanc froid, à respectivement : ~3500°K, ~5500°K et ~7000°K.

Pour passer d'un blanc froid à du blanc chaud c'est simple, le substrat de la DEL est teinté. Au lieu de ressembler à une mini brique de plastique jaune, une DEL blanc chaud ressemble (vue de très près) à un petit solide en plastique orange. Le substrat agit alors comme un filtre, une gélatine de projecteur pour les intermittents du spectacle, retenant les fréquences qui nous plaisent moins, nous les héliotropes. Du coup, une même lampe éclaire 20 à 30% de moins en blanc chaud qu'en lumière du jour. Raison de plus pour avoir une ambiance d'hôpital dans la cuisine, y'a déjà les couteaux-scalpels en céramique.

Rendu lumineux

Pour le rendu lumineux, c'est un peu la pagaille sur les sites de vente. Les équivalences données avec l'halogène sont bancales, changeantes pour un même produit en fonction du vendeur et pas comparables non plus entre du 12v à courant continu et du 220v alternatif… Genre, 35w halogène en 12v, c'est pas mal, alors qu'en 220v c'est tout minable. Ce qui se compare, ce sont les lumens et les lux. 1 lux c'est la lumière de la pleine Lune. 1 lumen, heu…

Wikipédia : Par définition, 1 lumen correspond au flux lumineux émis dans un angle solide de 1 stéradian par une source ponctuelle uniforme située au sommet de l’angle solide et dont l’intensité vaut 1 candela.

Bon et 1 candela, c'est la lumière d'une bougie. Donc 1 lumen = 1 bougie.

Et en fait, 1 lumen reçu en tout point d'une surface d'1m², c'est aussi un lux. Pour la suite, il faut donc considérer la surface éclairée par les ampoules (voir Angle de diffusion).

Pour se faire une idée, les routes sont éclairées la nuit de 15 à 50 lux. On conseille de 50 à 100 lux pour éclairer les couloirs, de 100 à 150 lux dans les toilettes (passages intermittents), 250 dans le salon, 500 dans la salle à manger et la cuisine, 750 pour un atelier ou un laboratoire et 1 500 lux pour un stade de foot éclairé la nuit… (Y'en a deux en face de chez moi, et j'ai souvent envie d'aller placer mes panneaux solaires sous les projecteurs de fort beau gabarit qui les illuminent)

Du coup, des ampoules à 70 lux, bof… Alors que deux fois 180 lux c'est suffisant pour lire en éclairant le plafond blanc de la cabine du capitaine, d'ailleurs attention, il ne faut pas les regarder directement les spots, ça éblouit un bon moment sinon. Pour la cuisine, j'ai mis 2 x 280 lux (blanc froid) et 3 x 200 lux (blanc chaud) au-dessus de la table à manger.

Spectre de couleurs rendues

D'ailleurs, j'avais peur que de mettre du blanc chaud au dessus de mes assiettes n'altère le pouvoir appétissant de ce que je mets dedans. Mais je faisais fausse route, en effet ce n'est pas à cause de la teinte mais du spectre des couleurs rendues qu'on a parfois de mauvaises surprises en la matière. On a en effet rarement d'informations à ce sujet, mais les premières générations de DEL trichaient fortement pour avoir l'air blanches. Comme pour les lasers, on sait faire des DEL rouges ou vertes et on a appris plus récemment à en faire des bleues.

Toutefois, le blanc c'est la somme de toutes les couleurs, un arc-en-ciel recompressé. Donc pour faire des DEL blanches, on assemble plusieurs couleurs au plus proche sur un substrat de DEL, et à quelques trous près dans l'arc-en-ciel, on a recomposé du blanc.

Par exemple, on colle une rouge une verte et une bleue ensemble, et hop on a refait un pixel blanc, une source de lumière qui nous semble blanche. L'inconvénient principal, c'est que les objets qui sont d'une couleur située entre celles rassemblées pour créer cette DEL se retrouvent mal éclairés.

Ce n'est pas seulement le problème des DEL. Les lampadaires sur le bord des routes, avec leur imposantes ampoules à sodium qui claquent si on les fait clignoter quand elles sont chaudes, produisent certes beaucoup de lumière pour pas cher, mais pas non plus de la lumière vraiment blanche. On distingue à l'œil nu des dominantes de couleurs rendues qui vont du citron au saumon (et on les mélange volontiers d'ailleurs). Du coup la nuit, vous pouvez voir la voiture vert métallisé devant vous changer de couleur pour devenir brune par moment, puis reprendre sa couleur au lampadaire suivant…

Pour les voitures la nuit c'est amusant, mais pour l'éclairage de votre repas quotidien ça l'est beaucoup moins. Les premières générations de LED éclairaient peu, brillaient comme des lucioles phosphorescentes Bonux™ pendant 20 minutes après extinction et avaient un spectre déplorable, qui projetait d'affreuses ombres jaunes et donnait l'impression de manger dans une crypte éclairée à la lampe au suif.

Parfois, au dos des emballages vous verrez des courbes de spectre de couleurs rendues, et à comparer, on préfère le spectre le plus complet possible (tout plat tout en haut) au lieu d'avoir un truc en montagne russe avec de grands creux.

Il existe aussi un Indice de Rendu du Couleurs (IRC) qui en vulgarisant signale le pourcentage de couleurs rendues. Une ampoule avec un IRC de 25 est mauvaise (c'est le cas de nos fameux lampadaires) alors que le soleil est noté IRC 100. Wikipédia indique que depuis 2009 les DEL atteignent facilement un IRC de 85.

Consommation électrique

Parlons enfin de la consommation électrique. On trouve pour les ampoules en 12v continu un compromis acceptable de 1,5 à 3w consommés pour 100 à 300 lux rendus. Seulement certaines ampoules en E27 (220v) montent à 9 voire 13w pour des perfs annoncées équivalentes à du 100 ou 130w halogène (800 lux). C'est alors tout juste équivalant aux ampoules fluocompactes niveau consommation électrique à ce tarif.

Prix

Parlons des prix justement. Ça va du simple au quadruple suivant les vendeurs. J'ai trouvé des trucs intéressants en supermarché, des prix abusés chez Uship, et des prix compétitifs chez energy-led.com

Pour les navettes de bateau en 12v, y'en a à 5€ pièce, soit le prix d'une incandescente chez Uship…

Pour la maison, en 220v, ça va de 10€ à 36€, mais vu les perfs annoncées, au delà de 15€, je déconseille d'acheter.



Pour aller plus loin :

samedi, mai 17 2008

Éco-B.A.#18 Acheter des appareils électro-ménager de classe énergétique A++

Voilà une Éco.-B.A. qu'on ne peut appliquer qu'au moment d'un premer achat ou d'un renouvellement de matériel, il faut donc le savoir avant pour l'avoir en tête au bon moment.

L'étiquette énergie n'existe pas que pour les appareils électro-ménagers, mais pour ceux-là il est tout à fait possible de viser la meilleure classe énergétique (attention, pour ceux-ci, certains appareils s'arrêtent à A, d'autres vont jusqu'à A++).

Pour tout savoir sur l'étiquette énergie.

À la semaine prochaîne pour une nouvelle Éco-B.A. En attendant, vous pouvez retrouver l'ensemble des Éco-B.A..

samedi, mai 10 2008

Éco-B.A.#18 Mettre hors tension les appareils inutilisés

La veille des appareils hifi et électro-ménager peut représenter 10% de la consommation annuelle d'un foyer (1). Mettre sous tension les appareils uniquement aux moments nécessaires permet d'économiser de l'argent et de diminuer notre pression sur l'environnement.

Le plus simple est évidemment d'éteindre les appareils après usage. Plutôt que de ne jamais retrouver la télé-commande de la télé, autant la poser sur la télé et en profiter pour l'éteindre plutôt que de la mettre en veille.

Attention aux transformateurs, ceux-ci consomment même reliés à un appareil éteint (1), il faut donc les débrancher.

D'ailleurs, certains appareils posent le même problème car ne possédant même plus de bouton de mise hors tension : soit il s'agit d'un bouton de mise en veille, soit il n'y a tout simplement plus de bouton. Il faut alors placer un interrupteur entre l'appareil et la prise.
Dans le cas d'un ordinateur, il est par exemple possible de brancher tous les éléments sur un multi-prise avec un interrupteur. Pour des raisons de confort, il faut veiller à ce que l'interrupteur puisse être actionné par le pied, même dans une chaussure ou une pantoufle.
Dans d'autres cas, l'appareil doit pouvoir être actionné individuellement, comme un four micro-onde. Une prise interrupteur (2) est alors le plus adapté.

Les «box» ADSL sont un problème nouveau et spécifique, en particulier à cause du téléphone qui est maintenant branché dessus : on pensera à l'allumer pour internet ou passer un coup de fil, mais on risque d'oublier régulièrement de le brancher pour être prêt à reçevoir des appels. À la place d'une simple prise interrupteur, il faut plutôt une prise programmateur (préférer une mécanique si ses capacités de programmation sont suffisantes), afin de couper l'alimentation la nuit et en journée s'il n'y a personne à la maison. Normalement, il est alors possible de mettre sous tension via un bouton permettant de «court-circuiter» la programmation, ce qui est indispensable pour gérer les inévitables imprévus.

À la semaine prochaîne pour une nouvelle Éco-B.A. En attendant, vous pouvez retrouver l'ensemble des Éco-B.A..

(1) voir le réseau sortir du nucléaire (2) Conrad vent actuellement ce modèle

mercredi, février 13 2008

Éco-B.A.#7 Cuire par absorption ses céréales et même les pâtes

En matière de cuisson de céréales, comme le blé, le quinoa, le riz... il y a deux grands écoles :

  • la cuisson par excès d'eau, où le riz continue à nager dans l'eau à la fin de la cuisson et qu'il faut donc égoutter
  • la cuisson par absorption, où on met juste ce qu'il faut d'eau pour qu'elle ait tout juste fini de s'évaporer en fin de cuisson (l'emballage indique en général la proportion entre l'eau et les céréales, mais si vous ne l'avez jamais fait, méfiez-vous les deux ou trois premières fois à ce que ça n'accroche pas au fond de la casserole).

Cette deuxième possibilité offre des avantages tant au point de vue de la santé que de l'écologie :

  • on économise de l'eau, par exemple pour un volume de riz on doit en généal ne mettre que deux volume d'eau au lieu de remplir la casserole;
  • la cuisson par excès d'eau est un gachis de magnésium, de sels minéraux et de vitamines qui s'en vont avec l'eau dans l'égouttoir, voire même un double gachis si on doit compenser par des médicaments type magné B6
  • on consomme moins d'énergie au total car on chauffe moins longtemps (le temps de cuisson est plus long, mais comme on met le riz ou le blé directement sans attendre que l'eau bout, au final on a chauffé moins longtemps);
  • moins d'énergie est nécessaire à chaque instant pour la cuisson (très pratique en camping)

Cette technique est également possible, mais plus délicate, pour cuire les pâtes (il est même possible d'adapter la cuisson pilaf pour les cuisiniers amateurs), sous certaines conditions particulières :

  • utiliser une poêle, pour minimiser l'hauteur de pâtes;
  • ne pas prendre des pâtes creuses, pour ne pas avoir à mettre une hauteur d'eau trop importante;
  • couvrir la poêle, pour tenir les pâtes dans un bain de vapeur (et qui présente un autre intérêt).

J'ai ainsi pu cuire des pâtes pour quatre personnes, mais pour une première je vous conseille fortement de commencer pour une ou deux personne(s).

À la semaine prochaîne pour une nouvelle Éco-B.A. En attendant, vous pouvez retrouver l'ensemble des Éco-B.A..

mercredi, février 6 2008

Éco-B.A.#6 Couvrir ses casseroles, sauteuses et poêles

La perte de chaleur est bien moindre lors d'une cuisson si on couvre le contenant (casseroles, sauteuses, poêles...), même pour cuire un morceau de steak. Ce geste a d'ailleurs d'autres avantages : - cela évite d'avoir à pousser des plaques électriques à leur maximum pour péniblement réussir à faire bouillir de l'eau; - en camping un couvercle peut s'avérer indispensable pour la faire bouillir (faible puissance du réchaud ou vent); - le couvercle protège des éclaboussures

(Noter sur la photo le cercle de petites ouvertures autour de la poignée pour laisser échapper la vapeur d'eau mais aussi en cas de débordement)

À la semaine prochaîne pour une nouvelle Éco-B.A. En attendant, vous pouvez retrouver l'ensemble des Éco-B.A..

mercredi, janvier 30 2008

Éco-B.A.#5 S'éclairer avec des lampes à LED

Un billet invité de Siltaar publié quatre ans et demi après le présent billet vous donnera des informations plus à jour et plus complètes.

Commençons par un point sur les caractéristiques des lampes à LED de nouvelle génération :

  1. les problèmes de froideur de la lumière émise relèvent du passé, elles émettent maintenant aussi bien de beaux blancs «lumière du jour» que des blancs chaud.
  2. ces lampes basse consommation consomme moins que les lampes fluo-compactes
  3. elles durent bien plus longtemps que les lampes fluo-compactes
  4. elles sont peu sensibles aux vibrations (au contraire des lampes à incandescence, et c'est pire pour les fluo-compactes)
  5. elles éclairent à leur maximum dès leur mise sous tension, ce qui n'est pas le cas des fluo-compactes
  6. l'allumer et les éteindre sans cesse ne diminue pas leur durée de fonctionnement (au contraire des lampes à incandescence, et c'est pire pour les fluo-compactes)
  7. en tant que particulier on peut maintenant obtenir des lampes à LED avec un rendu lumineux de 70 Watt
  8. elles sont bien plus facile à recycler que les lampes fluo-compactes car à la différence de celles-ci elles ne contiennent pas de mercure

Pour vérifier mes dires et/ou chercher à en savoir un peu plus, je vous renvoie sur quelques liens :
http://www.led-fr.net/
http://www.domsweb.org/ecolo/led-del.php
http://www.ampoule-leds.fr/questions.php (sur le site vous pourrez découvrir toute une panoplie des derniers produits, ils ont été très professionnels avec moi)

Si on a vraiment besoin d'un rendu lumineux très important, il faut pour l'instant continuer à se tourner vers les fluo-compactes, mais pour des toilettes, une lumière d'appoint d'évier, des éclairages d'escaliers ou un éclairage de salle de bain, c'est plus que suffisant.

Il est vrai que le prix est plus élevé à l'achat, mais prenons par exemple une lampe à LED dans des toilettes ayant une durée de vie de 50 000 heures : si elle fonctionne une heure par jour, elle fonctionnera pendant 137 ans, soit une bonne vie et demi.

Les lampes à LED ont donc presque tout pour elles, je dis presque car il existe tout de même un problème : les lampes à LED émettent une lueur même éteintes. Elles nécessitent tellement peu d'énergie pour fonctionner que même quand elles ne sont branchées que sur le neutre elles arrivent à en tirer quelquechose ! Ce détail qui n'en est pas un vous amène certainement à vous poser plusieurs questions : après avoir lu la question 11 de http://www.ampoule-leds.fr/questions.php, vous devriez être rassuré.
Concrètement, ce n'est gênant que pour les chambres à coucher (qu'une veilleuse gratuite et qui ne réduit pas la durée de vie de votre lampe se trouve dans votre salon ou votre salle de bain n'empêche pas de dormir dans tous les sens du terme ;)), d'autant qu'avec des lampes branchées sur prises électriques, le problème ne se pose pas ou peut être réglé facilement en remplaçant l'interrupteur par un équivalent bipolaire.
Et donc, il n'y a véritablement problème que pour les lampes au plafond dans les chambres à coucher. Il est possible là aussi de le régler, mais la solution est moins simple, je vous tiendrez au courant si je m'y attaque.

Pour finir, je voudrais dire quelques mots sur un argument entendu que je me dois de démonter : toute l'énergie des lampes à incandescence qui part en chaleur n'est pas perdue puisqu'elle chauffe la pièce... c'est vrai, mais que dire si on est en été ? Et surtout, il existe des moyens bien plus efficaces pour se chauffer que de transformer de l'énergie électrique en chaleur, cela est donc quand même bien un beau gâchis énergétique !

À la semaine prochaîne pour une nouvelle Éco-B.A. En attendant, vous pouvez retrouver l'ensemble des Éco-B.A..

mercredi, janvier 23 2008

Éco-B.A.#4 Préférer les escaliers à l'ascenseur et aux escalators

À moins d'être physiquement diminué ou de transporter un très lourd colis, il est possible de se passer de l'ascenseur (d'autant que vous n'avez plus aucune raison de vous retrouver à transporter des packs de bouteilles d'eau). Ce faisant, on économise de l'énergie, on diminue les dépenses d'entretien de l'ascenseur. Une demi-Éco-B.A. qui ne fatigue pas vraiment serait de ne pas prendre l'ascenseur pour descendre, mais c'est monter à pied aussi qui ajoutera un bénéfice pour votre santé (si après trois au quatre étages vous êtes déjà essoufflé, c'est que vous en avez vraiment besoin). C'est d'ailleurs ce dernier argument qui passe le mieux si vous vous retrouvez à prendre les escaliers pendant que d'autres prennent l'ascenseur ;) En plus, avec l'habitude, on se surprend à aller plus vite que l'ascenseur en descente, et en montée sur quelques étages.

Dans le même ordre d'idée, les escalators finissent par se mettre en veille si personne ne les utilisent, alors autant ne pas les utiliser.

À la semaine prochaîne pour une nouvelle Éco-B.A. En attendant, vous pouvez retrouver l'ensemble des Éco-B.A..