Bonjour,

Aujourd'hui je fais de la réclame pour GeoGebra (1), un logiciel de mathématiques réunissant géométrie (dynamique), algèbre et calcul différentiel. Il a reçu plusieurs distinctions internationales dont les prix européen et allemand pour les logiciels éducatifs.

Pas la peine de mendier à l'intendance pendant deux ans pour finalement le voir installé sur un nombre insuffisant de postes, puisqu'il est téléchargeable gratuitement.

Mais GeoGebra est avant tout un logiciel libre (2) sous copyleft (3) : sa licence donne le droit (irrévocable) de l'utiliser (pour tous les usages), de l'étudier (accès au code source), de le modifier, de le dupliquer, et même de le diffuser (donner et vendre) si ces possibilités restent préservées.

La liberté de partage explique que son téléchargement puisse être gratuit, mais elle n'interdit pas que son développement puisse être payant. Au contraire la liberté de commerce autorise à se faire payer pour ajouter une nouvelle fonctionnalité, mais une seule fois, ce qui est résumé par l'adage « un logiciel libre est gratuit une fois qu'il a été payé ».

Cette précision est importante : en tant que professeur de l'Éducation Nationale, vous avez peut être reçu récemment un autre courrier publicitaire dénigrant GeoGebra en opposant logiciels gratuits et payants (4). Or cette question n'éclaire en rien le débat, puisqu'un logiciel propriétaire (ie. non libre) peut être gratuit et qu'un logiciel libre peut être payant.

Je vous invite donc à découvrir ce que la somme des bonnes volontés, en temps et en argent, individuelles et collectives, privées et publiques, permet de construire au bénéfice de tous.

Cordialement, idoric.

(1) http://www.geogebra.org/cms/index.php?lang=fr

(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_libre

(3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Copyleft

(4) http://www.framablog.org/index.php/post/2009/05/20/debat-autour-des-arguments-du-logiciel-proprietaire