Un amer dans le cybermonde

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mardi, janvier 8 2008

Éco-B.A.#2 Combattre le spam papier

Non seulement la publicité non sollicitée (1) n'est pas gratuite, mais elle est doublement payante : on nous fait payer sa production (62 € par an (2)) et sa distribution via nos achats en magasin, et on nous fait payer son recyclage via les impôts locaux.

Et ceci n'est rien à côté des ressources consommées pour la production de ces 40 kg de pub par foyer et par an :

  • 20 à 40 kg de bois
  • 200 à 600 litres d'eau
  • 120 à 240 Kwh d'électricité
  • encre avec des métaux lourds
  • des adjuvants et colorants (2)

Il faut reconnaître à la publicité de nous informer de ce qui se vend et des promotions à saisir pour soulager notre porte-monnaie. Or, chaque enseigne possède maintenant son site où on retrouve les mêmes informations, sans compter les sites comparateurs de prix et/ou agrégateur des promotions des différentes enseignes. Quant au site pubéco, il permet d'afficher toutes les publicités en provenance des environs de votre habitation. Et puisque vous êtes sur ce blog, c'est que vous faites un usage intensif d'internet, vous ne consommerez donc pas plus d'énergie à aller sur ces sites.

Reste à dire et à faire respecter notre désir de ne plus avoir à subir ces spams. L'ADEME nous donne toutes les explications et nous permet d'imprimer l'étiquette officielle à apposer sur notre boîte aux lettres. Il est probable que cela ne suffise pas, il ne faut pas en vouloir au livreur qui est payé une misère et à qui on met la pression. Auquel cas, il suffit d'appeler la régie publicitaire (pour chacune des publications non sollicitées) pour demander à ne plus rien reçevoir, on vous demandera alors votre adresse, et dans une très grande majorité des cas vous serez tranquille pour de bon.

Là où ça se complique, c'est si on habite un immeuble avec une boîte commune pour y déposer ces publicités (ce qui est le cas pour une majorité de personnes). Bien sûr on peut ne pas les prendre, mais puisqu'elles ont été distribuées, la fois suivante il y en aura toujours autant de produites... Je ne suis pas concerné par le problème, mais je suggère une petite visite des voisins en vue d'apposer un mot du style «sur les x appartements de cet immeubles, seuls y acceptent la publicité». Si vous avez l'occasion de tester, j'aimerais savoir ce que ça donne.

À la semaine prochaîne pour une nouvelle Éco-B.A. En attendant, vous pouvez retrouver l'ensemble des Éco-B.A..

(1) Certains parlent de courrier non nominatif pour le spam papier mais cette définition est trop restrictive.

(2) http://www.univers-nature.com/stop-pub/ (on retrouve les mêmes informations sur le site de l'ADEME, mais elles changent tout le temps de place)

lundi, décembre 31 2007

Éco-B.A.#1 Boire l'eau du robinet

Une idée que je n'aurais pas eu tout seul, et qui m'a été inspiré par ekologeek.

Les avantages sont évidents :

  • on garde ses sous
  • on ne consomme ni le pétrole nécessaire à la production du plastique des bouteilles, ni l'énergie nécessaire au recyclage de ce même plastique, et on éviter la pollution liée à ces deux activités.
  • on n'est plus encombré par ces lourds pack pendant nos courses (et parfois cela permet d'aller faire ses courses à pied)

Quand on parle de boire l'eau du robinet, il est souvent rétorqué la qualité et le goût. En France, l'eau du robinet doit obligatoirement être potable selon les dernières législations européennes (1), mais pas l'eau minérale. En effet, une eau potable est une eau qui peut être bue durant toute une vie sans effet néfaste, comme une accumulation de métaux dans le corps par exemple. Or, en France, les eaux minérales sont considérées comme médicaments, et si leur richesse en sels minéraux peut être bénéfique sur le court terme, il n'en est pas de même sur le long terme (d'où les publicités qui nous demandaient de changer régulièrement d'eau minérale...). Avant de nous parvenir, cette eau traverse notre tuyauterie : si celle-ci est ancienne et métallique, il faut éviter de consommer la première eau qui sort du robinet au matin, celle-ci ayant stagné dans ces tuyaux. Ensuite, l'eau du robinet a un goût plutôt passe-partout, si ce n'est parfois le chlore. Afin d'y échapper, on peut laisser l'eau une heure à l'air libre avant de la consommer, ou la mettre au frigo si on la boit fraîche.

Enfin, le pourquoi m'échappe complètement, mais quand on reçoit des invités, servir l'eau dans une bouteille (dont on a enlevé l'étiquette, le but n'étant pas non plus de mentir sur la marchandise) passe bien mieux même si on ne cache absolument pas sa nature...

À la semaine prochaîne pour une troisième Éco-B.A. En attendant, vous pouvez retrouver l'ensemble des Éco-B.A.

(1)Il existe 42 paramètres de contrôle de l'eau potable :

- les paramètres organoleptiques : couleur, saveur, odeur, M.E.S.
- les paramètres physico-chimiques :
	- t° < 25°C,
	- pH < 9,5,
	- sulfates 	< 250 mg/l
	- magnésium	< 50 mg/l
	- sodium	< 150 mg/l
	- potassium	< 12 mg/l
	- chlorure	< 200 mg/l
	
	les substances indésirables :
	- aluminium	< 0,2 mg/l
	- nitrates	< 50 mg/l
	- nitrites	< 0,1 mg/l
	- hydrocarbures	< 10 μg/l
	- fer	< 200 μg/l
	- ???	< 50 μg/l
	- phosphore	< 5 mg/l
	- fluor	< 1500 μg/l
	- argent	< 10 μg/l
	- arsenic	< 50 μg/l
	- cadmium	< 5 μg/l
	- chrome	< 50 μg/l
	- mercure	< 1 μg/l
	- nickel	< 50 μg/l
	- plomb	< 10 μg/l
	- pesticides	< 0,1 μg/l
- les coliformes totaux doivent être absents
- les coliformes fécaux doivent être absents

lundi, décembre 24 2007

Éco-B.A.#0 Changer ou confirmer une habitude chaque semaine selon son impact écologique

Voilà le défi que je me suis donné à moi-même il y a quelques semaines. Choix arbitraire à l'origine, il s'est avéré idéal à plusieurs points de vue :

  • si choisir, analyser et chercher les alternatives peut prendre peu de temps (j'ai de nombreuses semaines d'avance de ce point de vue), une semaine n'est par contre pas de trop pour trouver les produits, tester et conclure.
  • Nos différentes habitudes reviennent de semaine en semaine, et s'étalent sur une semaine. C'est pourquoi tester sur une semaine permet de confronter le changement à toutes nos autres pratiques.
  • enfin, du nouveau chaque semaine, cela fait potentiellement 52 changements sur un an, et donc éventuellement une modification profonde des habitudes sur ce laps de temps.

À noter qu'il s'agit de changer ou de confirmer : une bonne habitude peut être changée demain sans la conscience de ses avantages écologiques. De plus, si l'habitude est déjà bonne, ce n'est que justice d'avoir une semaine sans avoir à en changer une :)

Concrètement, je n'ai pas du tout l'intention de refaire ce qui est déjà fait et bien fait chez ekologeek où chaque idée est présentée de manière concise et synthétique (même s'il va m'arriver de reprendre certaines idées qui y sont présentées puisque ce sont eux qui me l'ont donné ;))). À l'inverse, en me basant sur l'expérience que j'aurais eu, je vais me pencher sur les détails pratiques.

À la semaine prochaîne pour une deuxième Éco-B.A.

P.S. : je tiens à remercier mon ami Bruno, du site linfolibre, à qui j'envoie à titre privé mes Éco-B.A. depuis quatre semaines.

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